Elle ne pleure pas, elle chante
Un film de Philippe de Pierpont, 2011-
Genre: Drame
Langues: Français
Sous-titres: Anglais, Néerlandais
Format: 1 :1.85
Son: Dolby Digital
Durée: 78 min
Pays: Belgique, Luxembourg, France
Année: 2011
SYNOPSIS
-Laura, 27 ans, habite seule à la périphérie d’une grande ville. Elle apprend que son père est dans le coma, suite à un grave accident de la route. Elle décide d’aller le voir à l’hôpital : l’occasion se présente enfin de régler ses comptes, peut-être même de se venger.
Laura ira rendre visite régulièrement à son père inconscient. Elle va le veiller et lui raconter le calvaire de son enfance violée. Par lui. Mais la vie est imprévisible et le désir de Laura de régler ses comptes va engendrer des retrouvailles douloureuses avec sa famille et son passé.
Elle en sortira réconciliée, avec elle-même et avec la vie.
CREDITS
-Réalisation: Philippe de Pierpont
Image: Alain Marcoen
Son: Arnaud Calvar
Montage: Philipppe Boucq, Michel Shillings
Musique: Kris Dane
Interprètes:
Laura: Erika Sainte
Rémi: Jules Werner
La mère: Marijke Pinoy
Le père: Jean-François Wolff
Luc: Hervé Piron
Jérôme: Laurent Capelluto
Produit par Iota Production (BE), Tarantula (LU), Perspective Films (FR) et Serendipity Films (BE). Co-produit par La Communauté Française de Belgique et les télédistributeurs Wallons, UMedia, La RTBF, ARTE, Belgacom, Le Film Fund du Luxembourg, Le Vlaams Audiovisueel fond, la Région Picardie, Le Département de L’Aisne. Avec le soutien de I2I.
Ventes internationales : Insomnia
GALERIE
-FESTIVALS
-Compétition mondiale - premières œuvres
Festival d'Ostende - Belgique
Festival International du film francophone de Namur - Focus
Festival International du film de Mannheim-Heideberg - Compétition officielle
Recommandation du Jury des exploitants de salles
35ème Festival International du film São Paulo
Magritte du cinéma belge 2012
Meilleur espoir féminin pour Erika Sainte
RÉALISATEUR
-Philippe de Pierpont est né en 1955 à Bruxelles. Après avoir étudié lʼhistoire de lʼart et lʼarchéologie à lʼUniversité Libre de Bruxelles, Philippe prend des cours de théâtre, cinéma et vidéo. A lʼinstar de sa formation, sa vie professionnelle est très diversifiée : de la littérature (scénarios de BD, livre et films) au théâtre, en tant quʼacteur mais aussi comme metteur en scène. Philippe a également réalisé plusieurs films documentaires et de fictions. En 1995, il est second assistant réalisateur sur « La promesse » des Frères Dardenne. En 1999, il réalise son premier court-métrage « Lʼhéritier », sélectionné au Festival de Venise la même année. Depuis lors, il a réalisé une dizaine de films documentaires.
VIDEO
-REVUE DE PRESSE
-« C’est intense, parfois oppressant mais empli d’espoir. Laura va renaître tel un phénix, de ces discussions avec le coma, et enfin laisser ces viols et sa haine derrière elle. »
Pablo Chimienti / Le Quotidien
« On sent que tous les détails de la mise en scène, des cadrages aux costumes, ont été soigneusement réfléchis, les émotions dosés précisément, et tout pathos évité avec succès. »
Viviane Thill / Le Jeudi
« Attention électrochoc ! Film sobre, pudique, néanmoins d’une incroyable violence émotionnelle. »
Cinévox
« Die sensible und subtile Art, mit der Regisseur, Philippe de Pierpont für den Elle ne pleure pas, elle chante nach vielen Erfolgen im Dokumentarfilm nun der erste Spielfilm ist, Gefühle transportiert, ist bewundernswert. »
Janina Strötgen / Tageblatt
« Quand les mots disent les maux. Les structurent et les affinent pour leur permettre de devenir autre chose. Autre chose qui permet de s’émanciper de la douleur. Qui permet de grandir et pourquoi pas de prononcer un jour le mot guérison. (…) Le film est sélectionné pour le festival des films du Monde de Montréal 2011. Il mérite bien plus qu’une sélection. Une distinction. »
Ciné Femme asbl
« Le film, sélectionné au Festival des Films du Monde à Montréal, est une belle surprise (…). Sujet lourd, plombant, vu et revu. Grosse malle à pathos. Mais Philippe de Pierpont, qui a travaillé un temps chez les frères Dardenne, évite les écueils inhérents à ce sujet. »
Le Soir / 28 juin 2011
« Nous suivons Laura dans la recherche de son identité. Non par le biais d’un flash-back étayé d’images voyeuristes du passé, mais à travers les déambulations de Laura entre l’hôpital et son appartement. Une traversée d’une vie, pas à pas. »
Psychologies Magazine Juin 2011
« Le dialogue de Laura avec son père inconscient est en réalité un dialogue avec elle-même. Le pouvoir libérateur des mots… Nommer les choses, les dire à haute voix, c’est confirmer leur existence autant que les mettre à distances pour ne plus être submergée, pouvoir les regarder de l’extérieur et s’en protéger »
L’évènement / Juin 2011